A partir de l’avènement du scaphandre autonome, l’exploration des galeries de la rivière souterraine de Port-Miou devient possible par les plongeurs spéléologues et des nouvelles études sont alors programmées par l’Office Français de Recherche Sous marines puis par le Syndicat de Recherches de Port-Miou.
Déjà concerné par les problématiques d’alimentation en eau dans les années à venir, anticipées dans un rapport alarmant, le syndicat décide alors de créer un barrage afin de séparer l’eau douce et l’eau salée. La vocation de l’ouvrage correspondait à cette projection de l’augmentation des besoins en eau de la Commune de Marseille. Le premier ouvrage est réalisé en 1972. Il sera renforcé en 1976 par un second barrage s’appuyant sur le premier. Il en résulte un taux de salinité de 3 g/ observée lors des mises en charges temporaires, salinité compatible avec l’irrigation agricole. Il est aujourd’hui l’objet d’un suivi scientifique.